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Après un recul prolongé, le marché immobilier français montre des signes de reprise. Le volume des transactions pour l’année s’oriente vers 850 000 à 870 000 ventes, bien au-dessus de l’an passé.  Cette dynamique traduit un regain de confiance des acheteurs.

Stabilisation des prix et meilleure accessibilité

Les prix de l’immobilier ancien ne flambent pas : ils se stabilisent, voire repartent légèrement à la hausse. Par exemple, sur un an, les appartements affichent une hausse d’environ +4,3 % et les maisons +2,7 %.  De plus, le délai nécessaire pour acheter un logement, en considérant le revenu et les conditions du crédit, diminue (on passe de 23,4 ans à 22,9 ans). 

Une offre et une demande qui trouvent un nouvel équilibre

Le marché amorce un équilibre plus sain entre offre et demande : les vendeurs adaptent mieux leur prix, les acheteurs sont plus déterminés, et les délais de vente retrouvent de la fluidité.  Cette posture permet d’éviter les excès des périodes antérieures et favorise une reprise plus durable.

En conclusion

Si l’on reste dans un climat d’innovation et de vigilance (notamment à cause de la remontée récente des taux ou de différences fortes selon les régions), octobre 2025 est un mois encourageant pour le marché immobilier en France : conditions de financement raisonnables, stabilisation des prix, volume des transactions en progression — autant de signaux positifs pour les acheteurs comme pour les vendeurs

1. ? Taux de crédit : une stabilité bienvenue pour les emprunteurs

Après plusieurs mois de fluctuations, juillet 2025 s’inscrit dans une tendance de stabilisation des taux de crédit immobilier. Cette accalmie sur le front des taux permet aux emprunteurs de mieux anticiper leurs projets d’achat.

Voici les taux moyens relevés ce mois-ci selon les durées :

Durée

Taux moyen

15 ans

3,09 % à 3,13 %

20 ans

3,16 % à 3,24 %

25 ans

3,28 % à 3,33 %

? Les meilleurs profils (jeunes actifs, hauts revenus, bon apport) peuvent toujours prétendre à des taux plus attractifs, descendant jusqu’à 2,75 % sur 15 ans.

“Le marché retrouve un certain équilibre, même si les marges de négociation restent faibles”, indiquent plusieurs courtiers.

2. ? Taux d’usure revus à la baisse au 1er juillet

Autre évolution notable : la baisse des taux d’usure, ces seuils réglementaires au-delà desquels les banques ne peuvent pas prêter.

Nouveaux plafonds en vigueur du 1er juillet au 30 septembre 2025 :

Durée du prêt

Taux d’usure

Moins de 10 ans

4,32 %

10 à 20 ans

5,03 %

Plus de 20 ans

5,08 %

Cette baisse, bien que modeste, est une bonne nouvelle, notamment pour les profils jusqu’ici exclus du crédit (revenus modestes, emprunteurs âgés, faibles apports).

✅ Ce qu’il faut retenir :

Les taux sont stables, favorisant un climat plus serein pour emprunter.

Le recul du taux d’usure élargit l’accès au crédit, en particulier pour les profils fragiles.

En résumé : juillet 2025 marque une pause bienvenue dans la tension du marché, offrant une fenêtre d’opportunité pour les acquéreurs attentifs.

En septembre 2024, le marché du financement immobilier en France montre des signes positifs avec une tendance à la baisse des taux d'intérêt.

Après des mois d'incertitude, plusieurs banques ont réduit leurs taux, qui se situent maintenant autour de 3,65 % pour un prêt sur 15 ans, 3,75 % sur 20 ans, et 3,85 % sur 25 ans

. Les meilleures offres atteignent même 3,23 % pour un prêt de 15 ans, 3,35 % pour 20 ans, et 3,45 % pour 25 ans . Cette situation est propice pour les emprunteurs, surtout ceux qui ont souscrit un prêt plus tôt dans l'année à des taux plus élevés. Par exemple, des emprunteurs qui avaient un taux de 4,05 % peuvent désormais renégocier pour bénéficier d'un taux de 3,45 %, ce qui pourrait entraîner des économies significatives. L'augmentation de l'offre de logements et la possibilité de négocier les prix ajoutent à cette dynamique favorable. Les experts estiment que cette période est l'une des meilleures pour acquérir un bien immobilier, d'autant plus que les prévisions pour la fin de l'année 2024 laissent entrevoir d'éventuelles baisses supplémentaires des taux, selon les décisions de la Banque Centrale Européenne .

L'actualité du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) en 2024 présente plusieurs changements importants, particulièrement pour les petites surfaces et les logements énergivores

. 1. **Petites surfaces** :

Un arrêté publié en avril 2024 modifie les critères du DPE pour les logements de moins de 40 m². Ces nouvelles règles visent à améliorer leur classement énergétique, en particulier pour sortir environ 140 000 logements de la catégorie des "passoires thermiques" (classes F et G). Cela permettrait de retarder les interdictions de location pour ces biens tout en laissant aux propriétaires plus de temps pour entreprendre des travaux de rénovation 

. 2. **Interdictions de location** :

Depuis janvier 2023, les logements classés G+ (consommation d’énergie finale supérieure à 450 kWh/m²/an) sont déjà interdits à la location. Les logements classés G suivront à partir de 2025, les F en 2028, et les E en 2034. Cette mesure s’inscrit dans les efforts pour améliorer l'efficacité énergétique du parc immobilier en France 

3. **Révision des critères du DPE** :

Le DPE 2024 introduit des critères d'évaluation plus stricts, notamment en ce qui concerne l'isolation, les systèmes de chauffage et la production d'eau chaude. Cela pourrait affecter la valeur des biens immobiliers, les logements bien classés devenant plus attractifs pour les acheteurs et locataires soucieux de réduire leurs coûts énergétiques

. Ces évolutions ont un impact direct sur le marché immobilier, en particulier pour les propriétaires qui devront investir dans des travaux de rénovation énergétique afin de maintenir la valeur de leur bien ou d'éviter des restrictions de location.